De quoi le terme « soft skills » est-il le nom ?
De quoi le terme « soft skills » est-il le nom ?
Le nouveau référentiel de formation définie clairement les enseignements (modularisés) et les compétences professionnelles nécessaires à un exercice futur du métier d’aide-soignant.
En revanche, les compétences humaines, prégnantes dans cette profession sont subjacentes et ne semblent pas pouvoir faire l’objet d’une évaluation en tant que telle. Pour autant, ces qualités sont majeures et très recherchées car elles correspondent aux attentes et aux exigences de qualité du métier.
Aujourd’hui, dans le monde du travail, il est fréquent de parler de soft skills pour qualifier ces exigences. Mais de quoi s’agit-il ?
La traduction littérale pourrait en être : « douces compétences », ce qui n’est pas très parlant. Il s’agirait davantage d’évoquer des qualités personnelles non basées sur des savoirs savants. Les significations (variées) évoquent une façon de se comporter, un savoir-être, des compétences humaines ou encore, une intelligence relationnelle. Ces habiletés doivent être mises en œuvre dans la pratique pour que nous puissions parler de soft skills. Il ne s’agit donc pas de qualités qui seraient uniquement déclaratives (énoncées) mais davantage observables en situation de travail.
L’aspect transversal est aussi une caractéristique des soft skills qui sont également, une réalité dans tous les métiers et pas seulement dans ceux du soin ou de l’accompagnement.
Si ces soft skills sont une valeur ajoutée et permettent de valoriser les compétences métiers, est-il nécessaire ou possible de les « travailler » et de les évaluer ?
Même si sur ces points, les postures divergent, il est certain que les lignes bougent. En effet, certaines actions de formation en situation de travail (AFEST) s’intéressent désormais aux soft skills et marquent la pertinence d’inclure davantage ces aspects qualitatifs pour une meilleure prise en compte des formations initiale ou continue.
En ce sens, notons que l’Union Européenne via son parlement et sa commission, a élaboré une liste de recommandations mettant en lumière huit compétences clés indispensables à une bonne employabilité et à l’intégration sociale.[1]
[1] theundercoverrecruiter.com/importance-of-soft-skills/
